Tu es mon univers...[Pv Amane -16]

« Noooon ! Reste avec moi… »

Nan…Tais toi, ne rend pas la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà.
Je me hais en ce moment…Je préfère rentrer chez moi, noyer mon chagrin dans l’alcool. Arrivé chez moi je dépose nonchalamment ma veste sur une chaise. Je m’installa sur le canapé et attrape ma bonne vieille bouteille de whisky. Il va peut être réussir à me consoler.
Qu’est-ce que j’ai fais…Je bu directement à la bouteille…L’alcool me brûla légèrement la gorge mais je n’en avais que faire. Ce soir je me bourre la gueule et c’est tout.

Le téléphone sonna, mais je n’avais pas l’intention de décrocher, non…
J’avais trop bu de toute façon. Je me leva difficilement et m’allongea dans mon lit. L’alcool m’aida à trouver le sommeil rapidement.
Le lendemain mon réveil sonna. J’avais l’impression qu’il me martelait la tête…J’appuya sur le bouton pour arrêter la sonnerie infernale. Non, je n’irais pas travailler…Le téléphone sonna, bon j’ai compris je décroche.

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« Allô… »

« Kyle ! Enfin tu réponds…J’essaye de t’appeler depuis hier soir…J’étais inquiète. »

Ma mère, la pauvre. Elle est toujours entrain de s’inquiéter pour moi.

« Faut pas..J’étais endormis c’est tout. »

« Ho tu as l’air grincheux …Ne me dis pas que tu as bu ? »

Elle lit en moi comme dans un livre ouvert.

« Si… »

« Qu’est-ce qu’il t’arrive ? »

« Je n’ai pas envie d’en parler…Désolé je ne me sens pas bien je raccroche, à plus tard peut être . »

Je raccrocha le téléphone comme prévu. Elle va s’inquiéter d’avantage…Mais tant pis je préfère rester seul.
Plus tard dans la matinée, le bahut m’appela en me demandant ce que je foutais. Je leur avais mentis en prétextant que j’étais malade. Ben oui y’a pas que les élèves qui peuvent mentir hein.
Et je continua comme ça pendant une longue semaine. Je buvais et buvais encore et encore. J’étais franchement pas dans mon assiette.
Je me suis même parler à moi-même en me regardant dans un miroir et en me traitant de con…Oui oui quand je suis bourré c’est à fond !

Il faisait nuit. J’étais assis sur mon lit, je n’étais plus bourré. Je pensais à Amane. Si je continue comme ça, je vais faire un coma éthylique.
Je me sens si seul sans elle. Je ne suis rien…

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C’est décidé ! Je vais la voir ! Je pris ma voiture et me dirigea vers le lycée. Il était vingt et une heure, est-ce qu’elle dormait déjà ?
Me voilà dans l’enceinte du bâtiment. Je me dirigea maintenant vers le dortoir des filles. Je marchais dans les couloirs à la recherche de sa chambre. Heureusement pour moi, le nom des élèves était inscrit sur les portes. Après de courtes minutes de recherche, je trouva sa chambre. Mon cœur battait à tout rompre. Je frappa doucement à sa porte.

…

Pas de réponse. Elle dort peut-être. Ou alors a-t-elle peur que ce soit encore le bovin qui vienne la harceler ? Au risque de me faire égorger, j’ouvris la porte en douceur, la faisant légèrement grincer. La chambre était plongée dans l’obscurité. J’entendis sa respiration, régulière…Elle dormait. Tant pis je rentre quand même, je n’ai pas fait tout ce chemin pour rien ! Je referma la porte derrière moi et m’approcha de son lit.
Je m’asseyais sur celui-ci, doucement pour ne pas la réveiller.
Je retira mes chaussures ainsi que ma veste et ma cravate. Je m’allongea à ses côtés, la prenant délicatement dans mes bras. Je posa ma joue contre la sienne, comme sur le toit…Je murmura son prénom…Je voulais qu’elle se réveille, je voulais qu’elle me voit ici, dans sa chambre.
Je couvris son visage de baisers, pour l’inciter à se réveiller.

« Amane… »

Je ne l'ai pas croisé de la semaine. Il n'est pas venu. Peut-être a t'il démissionné? Personne n'en sait rien, personne ne parle de lui. Comme s'ils l'avaient tous oublié. Pas moi. Il n'y a pas une seule seconde où il n"occupe pas mes pensées.

Je n'ai presque pas mangé. Au mieux ma semaine se résume en: 3 yaourts, un peu de riz et de l'eau. Je suis toute pâle. Je me sens moche. Ca ne me ressemble pas.
Je me suis isolée. Les gens n'essayent même plus de venir me voir. Quand je les croise, ils chuchotent à mon passage. Moi je rôde dans les couloirs la tête baissée. Vous l'aurez compris, je n'ai plus goût à rien.

Alors mon seul réconfort c'est mon lit. A peine je sors de mon lit le matin que je suis impatiente d'y retourner le soir. Il n'y a que quand je dors que je ne pense plus à rien. Ou alors lorsque je rêve de quelque chose, c'est de lui. Dans mes rêves il est avec moi, on se promène main dans la main. Mais ce n'est plus qu'une chimère désormais.

J'ai séché tous les cours de maths. Lorsque l'on m'a convoquée pour savoir pourquoi, je n'ai pas réussi à parler. Mais ils ont compris que quelque chose clochait. Ils m'ont dit de repasser lorsque cela irait mieux.
Un soir, le Bovin a frappé a ma porte. J'ai eu peur, je me suis enfermée dans les toilettes sans faire de bruit. Il est entré dans ma chambre, je l'ai entendu. Il m'a cherché. Quand il est arrivé devant la porte derrière laquelle je me trouvais, il a essayé de l'ouvrir. Il m'a insultée de tous les noms en me menaçant si je racontais ce qui c'était passé. Puis il est parti. Il n'avait pas l'air très fier cependant. Peur que je raconte tout sûrement. Il peut compter là-dessus: je raconterai tout.

Ce soir, ça va faire une semaine que Kyle est parti, une semaine qu'il a disparu. Je décide de me pomponner. Comme s'il allait venir. Je suis folle sûrement... Je m'installe devant mon miroir et me brosse les cheveux, tout doucement. Je me met du parfum et m'habille d'une robe noire, toute simple.

L'heure tourne, je suis restée assise sur mon lit plusieurs heures mais il n'est pas venu... Ça paraît évident... Il a été clair. Et s'il avait dû revenir, il l'aurait déjà fait.

Je me remets à pleurer. Encore... J'ai les yeux rouges. La fatigue m'envahit, comme pour mettre fin à mon chagrin. Je me laisse prendre eu jeu et m'allonge. Il est vingt heures trente. Je me recroqueville, comme une petite fille qui a peur du noir. Sauf que je n'ai pas peur du noir, mais de la solitude. Demain matin, quand je me réveillerai, de nouveau je serai seule. Je ferme les yeux, ils me brûlent à force de pleurer.

Alors que le sommeil m'emporte, loin dans les contrées de l'imaginaire, je commence à rêver.

Nous sommes au bord du lac, le soleil se couche. On marche main dans la main. Kyle me sourit. Il m'emmène avec lui dans un coin, à travers les arbres. Là, se trouve un lit de fleurs, illuminé par un rayon de soleil. Il me porte, et me dépose sur ce lit. Il s'allonge à côté de moi et me prend dans ses bras. "Amane..." Il me couvre de baiser... "Amane..."

J'ouvre les yeux. Il est là. Je ne rêve pas. C'était vraiment lui m'appelait dans mon rêve. Je le regarde, mes lèvres commencent à trembler et un larme glisse le long de ma joue. Il l'essuie de sa main avant de m'embrasser. Oui, c'est bien lui... Il est de retour.
Je l'embrasse, plusieurs fois d'affilés. Je ne le lâcherai plus. Je l'embrasse, plus fort cette fois, et passe ma main dans ses cheveux... Il m'a tellement manqué.

Elle se réveilla enfin, elle avait l’air bien fatiguée et pas très en forme…
Mince, je les rendu comme ça ? J’ai honte de lui avoir fait autant de mal.
Mais elle oublia bien vite son chagrin, elle m’embrassa plusieurs fois d’affilé. Enfin…Enfin réunit. Je ne pars plus c’est promis. Je ne veux plus jamais être seul, je l’ai étais trop longtemps.
Malgré sa fatigue, Amane c’était faite toute belle ce soir, à croire qu’elle savait que je venais. Je lui caressa la joue, inlassablement. Elle m’a tant manqué…Je la regarda de haut en bas…Cette jolie jeune femme est avec moi ? J’ai du mal à y croire mais pourtant c’est vrai, ce n’est pas un rêve.
Je l’embrassa amoureusement tout en la serrant contre moi. Je me posa délicatement au dessus d’elle, je ne vais tout de même pas l’écraser…
Je mis fin au baiser pour m’attaquer à son cou, j’y déposa quelques baisers…Bon il faudrait que je songe à me calmer un peu là. Mais c’est impossible, j’ai envie d’elle je ne vais pas m’en cacher. Mais est-ce une bonne idée après ce qu’elle a vécue avec le bovin ? Il n’a pas eut le temps de faire quoi que ce soit, mais c’est quand même traumatisant. Je vais essayer de ne pas lui faire peur…J’espère que pendant mon absence il ne lui a rien fait…Sinon je lui en toucherait deux mots.

Tout en continuant de déposer des baisers dans son cou, j’enlevais ma chemise. Je remonta à ses lèvres tant convoitées et y déposa à nouveau les miennes, mais cette fois-ci j’approfondis le baiser. Je joua quelques instants avec sa langue et commença à lui enlever sa robe, lentement.
Une fois enlevée, Amane était quasiment nue, seul son shorty faisait office de barrière. Mes yeux s’étant un peu habitués à l’obscurité, je découvris son corps, tout aussi magnifique que son visage. Je fixa mon regard au sien, venant coller mon corps contre le sien, comme pour la cacher. Elle n’aime peut être pas que je la regarde ainsi. Je lui caressa la joue pour la rassurer un peu, puis je me mis un peu sur le côté, pour pouvoir caresser doucement son corps. J’approcha mon visage du sien pour lui voler un baiser.

« Je ne partirais plus…Je te le promets…. »

Et je compte bien la tenir. Je l’aime, qu’importe que notre relation soit mal vu, je veux rester à ses côtés et la protéger. Je lui souris dans la pénombre, et déposa encore une fois, mes lèvres sur les siennes….

Il m'embrasse, et se met au-dessus de moi, délicatement. Avant de descendre dans mon cou. Ça me chatouille un peu, mais j'aime cette sensation. Je lui rend ses baisers et pose mes mains sur ses hanches. Je sens son odeur, je commence à avoir envie de lui... Même si j'ai peur, depuis l'incident. Avec lui je suis en confiance, je sais qu'il ne me veut aucun mal. Et j'aime sa soudaine fougue, j'aime qu'il me désire.

Il déboutonne sa chemise, rapidement, et la retire. Je le regarde. Il est tellement beau. Je dépose mes mains sur son torse et l'embrasse. L'envie monte de plus en plus, je la sens au creux de mon ventre. Alors, tout doucement, il monte sa main le long de ma jambe pour atteindre le bas de ma robe. Il l'enlève, je ne proteste pas.

Soudain je me questionne: et si je ne lui plaisait pas? Le regard qu'il dépose sur moi en dit long et me prouve le contraire. J'en suis heureuse. Je tremble un peu. Je ne l'ai jamais fait. Je ne sais pas si je serai à la hauteur. Mais mes doutes s'évaporent peu à peu. Il passe sa langue dans l'entremissure de mes lèvres. Elle joue avec la mienne, et j'ai l'impression de le posséder encore un peu plus. Puis il se recule et se remet à côté de moi.

Je sens ses doigts flirter sur ma peau, le long de mes bras, sur mes épaules, au bas de mon ventre puis sur ma joue. Il me regarde dans les yeux et me vole un baiser.

« Je ne partirais plus…Je te le promets…. » dit-il, en m'embrassant de nouveau.

Alors je lui souris. Je sais que maintenant plus rien ne nous séparera. Et je compte bien goûter dès ce soir au bonheur qui m'attend.
Je fais danser mes doigts sur son torse, en suivant avec les yeux la ligne que je trace.

Puis, par envie, je me mets à mon tour au dessus de lui. Je prends ses mains dans les miennes et les place au-dessus de sa tête. Je l'embrasse, de la base de son front, sur ses paupières, son nez, ses lèvres, son menton. Je veux goûter chaque parcelle de son corps. Ce corps qui est désormais à moi, rien qu'à moi. Je lâche une de ses mains pour descendre plus bas. Je le caresse, et je sens la passion s'emparer de lui. Je dépose des baisers dans son cou, puis sur son torse. Je descends petit à petit. Parfois mes baisers sont doux, parfois il sont plus passionnés. Ma langue caresse légèrement sa peau. Il a un frisson.

Avant de m'en rendre compte, je suis de nouveau sur le dos, lui au dessus, ses yeux fondant dans les miens.

"Je suis à toi..."

Elle me rendit mon sourire, et fit courir ses doigts sur mon torse. Ca me fais des frissons, c’est une sensation plutôt agréable. Sans que je m’y attende elle se mit, à son tour, sur moi. Une belle vue s’offrait alors devant moi…Je me demande combien de temps je vais réussir à tenir comme ça…Pas longtemps je pense. Mon envie se faisait de plus en plus forte. Et la voir jouer comme ça avec moi, en faisait qu’augmenter le plaisir. Elle prit mes mains dans les siennes et les plaça au dessus de ma tête. Je la laisse faire, je veux qu’elle s’amuse elle aussi. Elle déposa plusieurs baisers sur mon visage, dans le cou…Je ne vais pas résister longtemps si elle continue comme ça. Sa langue s’ajouta à ses baisers passionnés, un frisson parcourra mon échine. C’est la chose de trop, je repris ma place au dessus d’elle, encrant mon regard dans le sien.

« Je suis à toi… »

Je lui souris à nouveau. Rien qu’à moi…Je dessina un chemin de baiser, partant de ses lèvres pour enfin arriver au niveau de ses jambes. Je fis glisser lentement la barrière de vêtement qui lui restait, puis je déposa quelques baisers passionnés à l’intérieur de ses cuisses, j’en fit de même pour son entre jambe, puis ma langue prit la relève.
Je lui caressa les jambes, puis le ventre…J’enleva ce qui me restait de vêtements et remonta jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser langoureusement. Je me doutais bien que c’était sa première fois…
Je posa mon visage contre son cou et commença à rentrer en elle, toujours aussi lentement. Comme je l’avais deviné, c’était sa première fois. Je força un peu, puis une fois dernière barrière brisée, je ne bougeais plus. La laissant s’habituer…Je déposa quelques baisers sur son visage, une larme avait coulée, forcement ça fait mal…J’effaça la seule trace de chagrin et l’embrassa encore une fois. Je bougea lentement pour ne pas lui faire mal d’avantage. Je posa mes lèvres dans son cou, qui apparemment est une zone assez sensible, j’y laissa un suçon par la même occasion.
Mes mouvements restèrent lents, le plaisir ne faisait qu’augmenter à chaque coups de rein, j’embrassa sa poitrine tout en caressant ses hanches.
Après de langoureuses minutes j’atteignais la jouissance, mais ne voulant pas faire de bruit, et oui nous sommes dans un dortoir, je l’embrassa passionnément….
Je posa mon front contre le sien et lui caressa la joue. Je ferma les yeux pour profiter de cet instant.

« …Je t’aime… »

Son sourire lorsque j'eus prononcé cette phrase m'emplit de bonheur. Je pris conscience que j'étais vraiment importante pour lui.

Alors qu'il descend de plus en plus bas, tout en me couvrant de baiser, j'ai l'impression de devenir un bonbon. Mais mon cœur commence à se serrer. Je ne bouge pratiquement plus, même si je continue de lui rendre ses caresses. En effet, j'appréhende le moment fatidique. Je ne sais pas si j'aurai mal. Mais quoi qu'il en soit, je veux que ce soit lui qui reçoive ce cadeau. Lui et personne d'autre.

Il retire mon dernier vêtement. Celui qui lui permettra d'accéder à mon cadeau.
Il retire maintenant ce qui lui restait de vêtement également. Je sens la chaleur que dégage ses cuisses contre les miennes.
Alors qu'il déballe le papier d'emballage, d'une douceur infinie, je sens comme un pincement dans moi. Je ne peux retenir la larme qui s'échappe et roule sur ma joue. Très tendrement il l'efface de sa main et m'embrasse. Ça y est c'est fini. Je sens sa chaleur en moi, c'est plutôt agréable, bien que la sensation est étrange. Mais j'apprends à l'aimer de plus en plus, alors qu'il fait des va-et vient, lentement.
Il dépose maintenant des baisers sur ma poitrine. Je reprends possession de mon corps, que j'avais laissé entre ses mains. J'aime sa main protectrice sur ma hanche, et je le lui fais comprendre en déposant la mienne par dessus. Je dépose l'autre dans le bas de son dos pour l'encourager à aller plus fort. J'entends que le plaisir s'accapare de lui. Ma respiration s'accélère. Nos deux corps n'en forment désormais plus qu'un.

Alors qu'il m'embrasse passionnément en posant son front sur le mien, je me sens tout à coup remplie d'amour pour lui.

« …Je t’aime… »

C'est le premier à me le dire. Mon cœur bat vite et fort. Oh oui, moi aussi je l'aime! Mais lorsque mes sentiments sont trop forts, je n'arrive pas à arracher ces quelques mots de ma bouche. Alors en guise de réponse, je prends son visage entre mes mains et l'embrasse, comme jamais je n'avais embrassé.

Il se retire de moi et se blottit au creux de mes bras, tout en déposant un bras protecteur autour de moi. Je me sens bien. Je n'ai jamais été aussi heureuse.

Nous nous endormons ainsi, l'un contre l'autre...

Au petit matin, lorsque j'entrouvre les paupières, il est toujours là, à mes côtés. Je n'ai pas rêvé, cela a bel et bien eu lieu. Nul rêve n'aurait pu être aussi beau. Et pendant qu'il dort encore, je lui caresse les cheveux et lui chuchote, tout bas:

"Moi aussi je t'aime. A toi seul, tu es mon univers."

Un jour peut-être je lui redirai ces quelques mots, en faisant en sorte que, cette fois, il les entende...